Sombre songe

Bon, ici c'est pour les fans d'histoires complexes. Personnes n'aimant pas lire ou écrire passez votre chemin. Le but est simple, voici un début d'histoire, chacun peut apporter sa pierre. Pour ça, il suffit d'écrire un paragraphe (ou plusieurs) sur le passé du personnage. Vous êtes libre d'écrire ce que vous voulez ( bien sur il faut respecter les règles du forum). Si vous le souhaitez vous pouvez aussi poster des commentaires.



Petite intro:

Je regarde les alentours. Le lieu est parfait. Je me trouve au milieu d'un vaste étendu de violet et, de la ou je suis, je peux entendre la douce mélodie de la mer claquant contre les roches. L'air est chargé de sel et d'odeur de lavande. Je me sens petit au milieu de cet immense paysage. Plus loin, face à moi, se trouve une petite fille d'une incroyable beauté. Elle m'attire mais m'effraie. Un petit rire moqueur déforme son beau visage pale, plus blanc que la neige, aux traits incroyablement fins, encadré par ses doux, longs et soyeux cheveux d'ébène. De ses yeux rutilants coulent de petits gouttes écarlates brillant tel des rubis à la lumière du soleil. Elle est vêtue d'une longue robe noire entachée de sang et porte dans une de ses mains une faux ensanglantée. Elle me tend l'autre et me dit d'une voix mielleuse «  viens, je t'attend depuis si longtemps ». Un frisson me parcours le dos, mais malgré cela, ces mots m'envoutent. Je fais un pas vers cette effrayante poupée. Elle déplie de magnifiques ailes noirs se décollant légèrement du sol, puis elle recule en volant. Ses battements d'ailes couvrent le bruit de la mer. «  Viens, n'es pas peur » me dit-elle. Je m'arrête et je repense au jour ou tout a commencé.

Je suis un rêveur se prénommant Wayne. Un des seuls rêveurs à avoir insufflé la vie à un songe. Je lui ai insufflé la vie à elle, celle qui me fit revivre et celle qui me tua à nouveau. C'est dans le moment le plus inattendu que je l'ai rencontré, cette lueur me sortant des ténèbres.

Je errais dans la foret esperanza, je n'avais aucune raison de vivre, je n'étais qu'une machine à tuer, rien de plus. On me payait pour débarrasser les routes des bandits, pour escorter des marchants, protéger des villages et bien d'autres choses. Cette fois ci, un alchimiste voulait que je récupère des gouttes d'espoir, fleurs ne poussant que dans le coin le plus sombre de la foret. Il payait bien, au diable les dangers que je pouvais rencontrer, après tout, j'étais né pour courir ces risques, du moins, c'était ce que je pensais.



Bon, à vous de jouer pour la suite (je sais, j'ai coupé à un moment ou c'est pas facile de reprendre, j'avoue j'avais plus d'idée)

Depuis le temps que je voulais tenter d'écrire la suite, je me suis enfin trouvé le temps de le faire. Voila une tentative ( j'avoue que j'ai eu un peu de mal ). Bonne chance à celui qui va suivre.

Si vous me le permettez j aimerais continuer cette histoire...

Je la suivais deja dans l'oppressante forêt depuis un long moment. Toute l'angoisse dont le lieu m'avait rempli s'envolait quand je m'approchais d'elle. Je ne la connaissais pas. Elle aurait pu être le pire des démons, mais l'aura radieuse qu'elle dégageait me forçait a croire le contraire. C'était un ange. Du moins, elle avait l'apparence que je m'en faisais. Elle était si belle...

Le silence qui régnait entre nous fut rompu par de nouveaux craquements, semblant encore et toujours venir de nulle part. Je cherchais du regard une eventuelle présence. La forêt était epaisse, mais pas au point de dissumuler en permanence la personne qui me suivait depuis que j'y était entré. Les craquements, qui jusque la se reproduisaient a un rythme regulier, cesserent alors que nous nous arretîmes. C'était desormais certain, quelqu'un, ou quelque chose, nous suivait a la trace. "Attends", dis-je a ma compagne. Aux abois, je scrutais les alentours du regard...

Tout a coup, un lutin surgit d'un bosquet sur le bord du chemin. Un lutin? C'était ca l'effroyable créature source de toutes mes angoisses depuis mon entrée dans la forêt? L'horrible monstre qui m'a fait pousser un cri de terreur devant ma charmante compagne (D'ailleurs restée impassible) ? Le lutin nous scrutait desormais de ses deux yeux ronds et brillants. Peu a peu, un sourire s'installait sur ses lévres, laissant découvrir deux rangées de dents affutées.

Il sortit un flûte de sa poche, la place sous son long nez pointu et debuta un morceau avec l'instrument. Alors que la musique s'intensifiait, les craquements reccomencèrent. Plus puissants. Plus nombreux aussi. Quelque chose d'autre approchait. Alors que les feuilles es arbres tremblaient, le lutin se mit a rire aux éclats, comme rit un meurtrier au moment d'accomplir son acte de destruction. Plus les craquements s'intensifiaient et se rapprochaient, plus le lutin devenait euphorique...

A vous de continuer!